LA PANDEMIE COVID 19

05
Apr

LES EXPERIENCES VECUES DES PROFESIONNELS DE PAX ROMANA AFRIQUE FACE A LA PANDEMIE COVID 19


Depuis la confirmation de la présence du virus Corona au Kenya, il m’est apparu que nous nous serions bientôt dans un confinement. Il est devenu évident qu’il ne s’agissait pas d’une maladie «chinoise». Il y a quelques semaines, j’étais en contact avec Raissa, une doctorante congolaise étudiant en Chine et membre de Pax Romana. J’étais inquiet pour de nombreux amis à travers le monde. Mais maintenant, le virus corona est avec nous, un rappel de la façon dont nous sommes un «peuple connecté» et que «l’action d’une seule personne, dans un petit village quelque part, peut avoir un impact sur l’humanité tout entière». Maintenant, je suis à la maison essayant de rattraper mon retard sur le travail et à me connecter avec les autres via skype, zoom et WebEx. Un certain nombre de mes projets prévus sont suspendus. Je suis chercheur et mon travail consiste à travailler sur le terrain, à voyager pour collecter des données et à parler aux gens. Maintenant, je ne peux plus continuer. Je suis également habitué à rencontrer des amis pour un café le soir et à simplement parler. Maintenant, je ne peux plus faire ça. Cela dit, cela a également été un moment pour moi de penser à «mon être» et de me connecter à ma famille, en particulier à mes enfants – Jude (7), Nadine (5) et Sophia (1,5). Chaque soir, nous avons pris l’habitude de réfléchir à la parole de Dieu. Après la lecture de la Bible, qui est faite à la fois par Jude et Nadine, tour à tour, nous épargnons quelque temps pour y réfléchir. J’autorise Jude et Nadine à prier également à tour de rôle et chacun d’entre eux “dit à Dieu de s’assurer que le virus Corona est retiré et que tous leurs amis peuvent être en sécurité”. Message: gardons la foi!

Fredrick Wamalwa, vice president du MIIC pour l’Afrique, Kenya

Au Togo comme partout dans le monde, le virus du COVID-19 nous met devant des défis sanitaires mais aussi d’ordre politique, social, économique et de foi. Pour le chercheur et acteur social que je suis, l’essentiel réside dans le comment faire face au COVID-19 et non de polémiquer sur ses origines puisque ce virus fait des victimes par milliers chaque jour depuis qu’il est parti de la Chine et a envahi le monde entier avec aujourd’hui près de 70 000 morts. Il ne connait aucune race, ni pauvre ni riche, ni beau ni vilain, ni citadin ni rural et crée ainsi la désolation partout.

Le gouvernement togolais sous l’impulsion du chef de l’Etat a pris des mesures de prévention et de lutte dont des gestes barrières avec le confinement partiel, la mise en quarantaine de voyageurs provenant des pays à haut risque  et l’isolement de certaines villes (Lomé, Tsévié, Kpalimé et Sokodé) à partir du 20 mars 2020 où des cas de malades au COVID-19 ont été identifiés et envoyés vers les centres de santé spécifiques. Ces gestes barrières ont été renforcés suite au discours du chef de l’Etat du 1er avril 2020 avec un couvre-feu pour le grand Lomé.

J’ai pris l’engagement de me protéger et de protéger les autres y compris ma famille et pour mon travail universitaire, je le fais beaucoup plus à distance depuis mon confinement à domicile. Au niveau de plusieurs plateformes nationales et internationales notamment « Colloque-Echanges et Recherche » pour les Universités et « Conseil Supérieur de la Société Civile du Togo -CSSC » ainsi que de « l’Union africaine des ONG de développement –UAOD » pour les organisations de la société civile dont je suis membre actif, nous animons des débats sur l’efficacité des mesures contre le COVID-19 et faisons des communiqués de presse avec des actions communautaires de sensibilisation. Au niveau de ma commune de Vakpossito (Agoè-Nyivé 3) dans le grand Lomé, nous avons organisé sous l’impulsion du maire, des groupes de volontaires pour les sensibilisations au quotidien. Pour le Pax Romana Togo, le MIIC et le MIEC se sont mis ensemble pour monter un spot de sensibilisation contre le COVID-19. Pour ma famille, vu que les églises sont fermées, nous vivons l’église domestique avec des messes dont nos deux grandes filles font la chorale et les lectures, les deux plus petites sont les enfants de chœur, ma femme anime les prières et je coordonne l’ensemble en lisant l’évangile et en commentant les lectures.

Le COVID-19  ne se déplace pas mais se sont les hommes que nous sommes qui le faisons déplacer d’un endroit à un autre. Pour faire face aux défis de l’heure, chacun/e doit apporter sa pierre à l’édifice commun, celui de barrer la route à ce mal dont plusieurs questions se posent sur son origine. Nous devons adopter des gestes barrières de peur de couler tous puisque nous sommes sur un même navire dont celui qui tient le gouvernail est le COVID-19. Coupons donc la chaine de propagation et de contamination au COVID-19 en respectant les mesures de lutte et en limitant au maximum nos mouvements ou à défaut, observons la distanciation sociale une fois que nous sommes dehors. Le COVID-19 est une réalité peu importe sa provenance. La vie semble s’arrêter et la peur gagne le monde. Faisons notre part des êtres humains avec nos faiblesses en suscitant l’espoir auprès de nos frères et sœurs et Dieu s’en chargera du reste car notre Père est miséricordieux et ne reste jamais sourd aux cris sincères de ses enfants !!!

Dr Jules Yaovi WAHARE, SG MIIC Pax Romana Afrique, Togo 

Le confinement n’étant pas encore décrété chez nous, je sors vraiment quand je suis obligé. Par moment pour me rendre au cabinet vu que je suis libéral, ou pour des courses indispensables. Je respecte les consignes d’hygiène, la distance sociale  etc. Je travaille beaucoup de la maison.

Bien évidemment, masques, gels hydro alcooliques, et savons ont été acquis et nous sensibilisons sur les bons réflexes à adopter en suivant les consignes du gouvernement.

Message : Face à cette nouvelle donnée, nous devons garder l’Espoir que ce moment passera. Faisons notre part en respectant les mesures et en sensibilisant notre entourage, nos familles sur les consignes de protection etc… Restons positifs et n’ayons pas PEUR. Ce temps passera.

Yves KOUMASSI, Togo

La crise sanitaire que vit notre planète ne laisse aucun pays indifférents. Du Nord au Sud, d’Est à l’Ouest, les Etats se barricadent et confinent leurs populations, comme mesures préventives, bouleversant ainsi le mode de vie des citoyens.

A l’instar des autres nations infectées, les autorités ivoiriennes et ecclésiastiques ont-elles aussi pris des mesures pour protéger les populations. Ces mesures difficilement observées, du fait des liens sociaux, influencent véritablement le vécu quotidien des populations qui ont du mal à les inculturer. Pour assurer donc sa propre sécurité et celle des autres, face la contamination, il est nécessaire et même impérieux d’observer les consignes sanitaires qui passent en boucle sur toutes les chaines de télévision et à la radio. Toutes ces dispositions sont aussi bien observables à la maison, comme au travail. De manière consciente et responsable nous assurons notre sécurité, au regard des mesures prescrites.

En Côte d’Ivoire, le confinement n’est pas encore général. Seulement un réaménagement du temps du travail qui est passé de 8h de travail à 6h, et des mesures de restriction dans le déplacement. Par exemple, aucun déplacement de la capitale à l’intérieur du pays n’est permis et vis-versa. De ce fait, nous gérons positivement notre temps. Plus de balades sans raison, plus de visites inopportunes, plus de rencontres entre amis. Nous entretenons désormais les relations via le téléphone. Nous nous consacrons plus à la prière et à la méditation. Chaque jour des paroles fortes à méditer et des prières sont partagées dans le groupe Whatsapp du mouvement, et nous suivons les célébrations eucharistiques et les enseignements à la télévision, pour rester toujours connectés à notre Dieu.

La chose positive dans cette affaire, c’est le rapprochement des familles. Nous passons assez de temps avec nos enfants, et très souvent, nous jouons à la comédie pour amuser la galerie et tuer l’angoisse.

Le Covid-19, nous a montré la fragilité du système “hypersonique” des humains. Aucun système n’est épargné. Aucune nation, faible ou forte, ne l’est également. Seul Dieu est fort et éternel. Dans cette situation, nous devons nous tourner vers Lui, le Maître de la médecine et du temps.

Que cette période faste de notre existence, nous ramène à notre Dieu. Et quelque soit ce que tu vis, toute chose à une fin. Cette maladie passera et nous vivrons. Dieu nous garde !!!

Léon LOUKOU, Cote d’Ivoire

Une nouvelle leçon de coronavirus ?

Merci à ceux qui ont déjà partagé leurs expériences vécues !

Comme si nous n’avions pas une seconde à perdre : mission interne, externe, travaux de nuit, de week-end, de jours fériés, même le dimanche. On se demande « accélérer jusqu’où ? ».

« J’ai pas le temps » est le mot maître.

Adhérer à un mouvement : j’ai pas le temps.

Se réunir, participer à une récollection ou une retraite : j’ai pas le temps.

Aller voir le dentiste : j’ai pas le temps…

Mais tout d’un coup, un bâton dans la roue : stop !

Une « petite » bête, un minuscule virus nous dicte sa loi. Et c’est le monde entier qui est chamboulé. De l’est à l’ouest, du nord au sud. Personne n’est à l’abri. Tout le monde tremble. Pays pauvre ou pays riche, sans exception.

Le savoir-vivre n’est plus se serrer les mains, ni se faire des du câlin. Visiter les parents n’est plus une politesse. Se rendre au bureau est interdit ! « Garder vos distances » est le nouveau motto.

Les lieux de tourisme les plus prisés sont fermés ; mosquées, temples et églises sont vides.

Comme si la terre s’arrête de tourner. Plusieurs pays n’ont plus le moment de pleurer leurs morts qui se multiplient d’heure en heure. Les hôpitaux et même d’autres lieux sont transformés en morgue. C’est une dure épreuve pour les dirigeants, une peine pour les peuples.

Pour nous les cadres, ce confinement est une occasion de nous ressourcer : lecture. Mais aussi de nous donner pour les autres. Tout est lié, dit le Pape François. Nous sommes interdépendants, citoyens du même et seul monde.

C’est également une occasion de nous divertir : jardiner, jouer avec les enfants, faire des petites réparations…

Mais surtout, même si l’église est fermée, c’est une opportunité de nous approcher de Dieu. Prions pour ces médecins et personnel soignant, chauffeurs… qui, toujours débordés, offrent leur vie pour les autres dans le champ de bataille.

Si nous avons l’habitude d’attendre : « Assemblée dominicale en l’Absence de Prêtre (ADAP) », une autre expression doit être inventée : « célébration pascale en l’absence de peuple ». Ce temps pascal sera célébré d’une manière très spéciale cette fois-ci dans plusieurs pays.

Si Dieu nous donne encore le temps de méditer de l’événement en cette semaine sainte, profitons-en. Profitons-en pour prier, pour implorer sa miséricorde car lui seul est notre salut. Faisons tout ce qui relève de notre responsabilité pour limiter la prolifération de la pandémie coronavirus, mais n’oublions pas cette déclaration historique du Premier Ministre italien Giuseppe Conte : « Nous avons perdu le contrôle, ne pouvons pas comprendre ce que nous pouvons faire de plus. Toutes les solutions sont épuisées sur le terrain. Notre seul espoir reste dans le Ciel. Dieu sauve ton peuple » !

Rahasa Joseph, MCCP Madagascar

Pour le Gabon, pour les mesures prises par le gouvernement il y’a en autres: la fermeture des établissements scolaires ( du pre-primaire au supérieur), la fermeture des restaurants,des boîtes de nuits et des bars ; l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes; la fermeture des frontières aérienne, terrestre et maritime aux personnes ; le réaménagement du temps horaires dans l’administration publique, la mise en place du turn-over,du travail à distance et la mise en chômage technique pour certaines entreprises du secteur privé; un couvre-feu a été instauré ( 19h-30 à 6h)

Au niveau de la prise en charge médicale, cette dernière est entièrement gratuite ; un couvre feu est mis en place de 19h30 à 6h du matin sur l’ensemble du territoire national ; Il ya aussi un numéro spécial en cas de doute sur sa santé…

Pour moi, mon temps libre, je le passe avec mes enfants..je profite pour jouer avec eux, il y’a aussi la lecture et la prière.

Message: il fait rester positif, même si socialement l’isolement et le confinement sont difficiles à accepter en Afrique mais c’est pour notre bien.
Ici il n’est total mais on sent beaucoup de tristesses et d’incompréhension chez certains. La prière, il faut prier pour garder la foi.

Idris Roméo ÉMANE, MCCP Gabon

La mesure de sécurité prises par notre gouvernement est la fermeture des frontières terrestres aériennes et ferroviaires de notre pays. La suspension des transports interurbains des personnes, la fermeture des marchés,  des églises et mosquées,  des restaurants lieux de boissons qui rassemblent plus de 50 personnes.  Donc toutes les villes sont en quarantaine jusqu’à nouvelle ordre.  Il sera pris des mesures par le ministre de la fonction publique dans les jours à venir pour assurer le travail dans les services.  Pour avoir le moins de personnes en contact dans les services.  Il a été aussi instauré un couvre-feu de 19h à 5h du matin.

Pour ma part je suis en confinement et je fais du télétravail quand cela est possible. Les campagnes publicitaires sont faites à chaque moment à la télé radio et sur des panneaux sur la conduite à tenir pour ne pas contracter le Covid19.  Pour ma part je suis beaucoup les informations et je travaille aussi. Ce que fait mon époux aussi.

Message : Nous souhaitons à toutes les personnes éprouvées actuellement par le covid 19 beaucoup de courage et que la main de l’Eternel notre Dieu se pose sur eux…A ceux qui ne sont pas atteints, qu’ils suivent très scrupuleusement les instructions des médecins, et se protègent.  Et enfin, courage au monde entier et restons en prière et chez nous pour éviter la propagation de la maladie. Comme le dit un spot publicitaire LE VIRUS NE MARCHE PAS C’EST NOUS QUI NOUS LE FAISONS CIRCULER, ALORS RESTONS LE PLUS POSSIBLE CHEZ NOUS.

Puisse Dieu pose son regard miséricordieux sur nous pauvres humains et nous éloigner de ce virus à jamais…

Martine Badoré yougbaré, Burkina Faso

À l’heure actuelle, notre peuple semble poursuivre ses activités comme d’habitude, bien que le gouvernement ait mis en place des mesures pour atténuer ce qui est arrivé au monde. Les écoles, collèges, bars, restaurants, gymnases et trois aéroports internationaux ont été fermés jusqu’à nouvel ordre. Les gens sont sensibilisés dans tous les médias sur la pandémie de COVID 19 et aux protocoles à suivre pour éviter de la contracter.

J’ai donc pris la décision de RESTER À LA MAISON et de m’isoler, j’ai envoyé ma femme de chambre en congé à temps partiel, ce qui me donne beaucoup de travail à faire à la maison et assure également que je me désinfecte et désinfecte mon environnement comme je le souhaite. J’ai chassé trois (03) fois au cours des 2 dernières semaines: pour assister aux messes tôt le matin et faire les provisions, etc. A partir du lundi 30 mars, toutes les messes du jour de la semaine et du dimanche sont suspendues jusqu’à nouvel ordre – les Eglises sont fermées aussi! Il est vrai, le pays n’a “enregistré” que 16 cas mais nous savons qu’ils n’ont pas capturé toutes les personnes infectées. Et avec de nombreuses frontières entourant ce pays, il est très difficile de détecter les infections qui pourraient survenir. Il était donc impératif pour moi de prendre la responsabilité personnelle de ma santé. En étant dans la tranche d’âge à risque, je ne peux pas prendre le risque et jouer à la roulette avec ma vie. Et si rester à la maison, se laver les mains et se désinfecter régulièrement, respecter la distance sociale, réduiront ce risque, alors mon mode de vie doit changer sérieusement.

D’un autre côté cependant, le silence et la solitude de ma maison m’ont donné l’occasion d’améliorer ma culture de lecture, je fais plus de lecture de livres et de magazines, dont certains que j’ai achetés peut-être dans les aéroports et que je n’ai jamais fini de les lire. J’ai également appris à apprécier l’utilisation des réseaux sociaux et des différentes plateformes de communication et la technologie. Je reste en contact avec tous mes amis et ma famille, en particulier mes enfants et petits-enfants sur le téléphone portable, nous discutons par vidéo, partageons des idées et découvrons simplement comment ils vont, car je ne peux pas leur rendre visite physiquement. J’ai aussi fait beaucoup de réflexions avec l’accompagnement nos directeurs spirituels à travers les prières en ligne et les messes en direct. Juste je fais des partages avec les groupes catholiques sur WhatsApp, j’appartiens à un groupe de prières et je fais la Communion spirituelle. Pas de moment ennuyeux ou de solitude, il y a beaucoup de choses créatives qu’on peut faire à la maison, nous avons juste besoin de rester à la maison pour combattre cette “chose”. Savez-vous que même les vieilles amitiés peuvent être ravivées? En parcourant ma liste de contacts, j’ai découvert des amis auxquels je n’avais pas parlé depuis des années! C’était tellement bon de me reconnecter avec eux et tellement satisfaisant pour moi que j’ai fait le premier pas pour appeler après un silence aussi assourdissant entre nous.

Message: Pour les sœurs et les frères qui ont peur de cette situation et qui envisagent la solitude totale pendant le confinement, je peux vous assurer qu’il n’y a pas besoin d’avoir peur, il suffit de vous occuper et de vous divertir de la meilleure façon possible: lire, danser, cuisiner, faire de sport, méditer, chanter, profiter du moment et surtout – prier! Vous resterez en sécurité et en bonne santé en restant à la maison. Après tout, ce virus ne peut pas venir à vous si vous ne sortez pas le chercher, non? En parlant de divertissement, l’un des moments forts pour moi a été quand la petite-fille aînée m’a envoyé ma musique zambienne préférée à 23h30 hier soir, sachant que je me lèverais de mon canapé et danserais dessus! Bien sûr, j’ai dansé jusqu’à minuit, nous avons bavardé en vidéo et ri jusqu’aux petites heures de ce matin! – elle a fait ma soirée !!!! Donc, oui, le confinement ne va pas me briser, c’est la position que j’ai personnellement prise: à moins que je ne le permette. Si nous nous mettons tous à genoux et prions pour la miséricorde de Dieu par l’intercession de notre Mère Marie, nous sommes déjà gagnants! Dieu nous a couverts.

Que ceux qui sont infectés par ce virus soient guéris et que Dieu Tout-Puissant les touche de sa main guérisseuse, au nom de Jésus, je prie, Amen.

Anastasia Mhango, Zambie

Le confinement est réel. Ma famille (femme et enfants) se trouve actuellement dans trois pays différents. Mais nous sommes en sécurité. Les enfants sont avec leurs grands-parents. Leur grand-père respecte la distance sociale et l’hygiène à la maison et leur fait prendre une dose de quelques plantes médicinales qu’il a toujours aimé. “Priez pour nous, mais ne vous inquiétez pas trop, nous allons surmonter cela. J’ai obtenu quelques plantes ici et là pour renforcer l’immunité de mes petits-enfants”, a déclaré le vieil homme. Leur grand-mère a pu gardé des paquets de comprimés de vitamine C et ils en prennent quotidiennement. Moi aussi, je travaille à la maison, je prend regulierement la vitamine C, je me lave les mains chaque fois que je sors de la maison.

Je ne suis pas la norme sur ce qui doit être fait, mais il semble y avoir une réponse viable à cette situation. Restez à la maison et profitez-en. Se ralentir est une bonne chose. Il guérit aussi. Si vous avez la capacité de méditer et de contempler, c’est le moment de le faire. La prière de cette forme est comme un loisir et est tres essentielle car elle est uniquement humaine et consiste à contempler du bien suprême. Nous pourrions réduire les dépenses, mais nous ne pouvons pas réduire les aliments stimulant le système immunitaire. Nous devons préparer le corps à affronter toute attaque.

Message: Il existe de nombreux débats sur les réseaux sociaux sur les sources du virus. Ces débats n’auront d’utilité que s’ils contribuent à une solution collective désintéressée à la pandémie. Cela n’aide pas à gagner des débats pour le plaisir. En fait, pour ceux qui n’ont pas l’estomac ou ne sont pas édifiés par les débats, éloignez les médias sociaux et passez plus de temps à interagir avec les vraies personnes devant vous.

Restez en sécurité amis … Je suis toujours plein d’espoir L’Afrique sera toujours protégée par le Dieu Tout-Puissant qui sait si bien que nous sommes les plus faibles dans cette situation.

Richard Kekeeto, Uganda

Depuis déjà deux mois nous sommes en quarantaine strict personne ne sort du campus et l’Université prend en charge notre alimentations chaque jour.  J’ai des séances en ligne avec mon professeur sur les articles que je dois publier afin d’obtenir mon doctorat en économie, donc le mieux que je peux j’avance car lorsque tout ça prendra fin les choses iront vraiment vite.

Message: Juste de garder espoir de croire au sacrifice de Jésus-Christ sur la croix de Golgotha car la bible déclare que c’est par ces meurtrissures que nous somme guéris et aussi lorsque la peur les envahit qu’il puisse lire le Psaume 91. Voilà ce que je peux dire.

Nimy ta Nimy Raïssa de la DRC qui vit en Chine

J’ai quitté Tangaza en 2017 pour l’Espagne. Oui. C’est une période difficile ici … Parce que nous commençons comme au Kenya, 1 seul cas depuis longtemps … mais ensuite, ce virus se propage comme un feu … et en 10 jours nous avons atteint 10 000 … maintenant nous sommes 135,032 cas, soit plus de 8 000 cas par jour. Et tout était parce que nous ne sommes pas restés à la maison depuis le début, donc s’il vous plaît, ne sortez pas, essayez de ne pas avoir de contact avec les gens …. parce que c’était notre erreur !!!!!

Ensuite, il se propage très rapidement et il est vraiment agressif … même si nous avons l’un des meilleurs systèmes de santé du monde !!!!

Je prie aussi pour le Kenya et pour les gens bien-aimés que j’y ai !!!!!!!!

Restons en contact !!!!!  UPENDO SANA!!!!!!!!

Sr. Pillar, Salésienne, Barcelone

Premièrement, j’ai pris la responsabilité d’assurer que ma famille, une famille de quatre personnes, est au courant des directives gouvernementales sur les mesures de prévention. Je suis de près toutes les personnes qui sortent de la maison pour aller chercher de l’eau, aller aux toilettes, qu’ à leur retour, elles doivent se laver les mains et se désinfecter avant d’entrer à la maison. Nous nous assurons le maintien d’un un niveau maximum d’hygiène. Nous recontrons quelques diificultes de confiner mon fils, qui est le plus jeune membre de la famille, car il ne peut pas comprendre pourquoi nous sommes à la maison 24h sur 7. Durant cette période, nous nous préoccupons en lisant des livres faisant des devoirs et en nous préparant à des cours en ligne. Nous avons essayé de nous assurer que nous avons presque tous les produits de de premières nécessités (PPN), même si cela coûte très cher.

Au niveau individuel, je m’efforce de partager les informations sur la santé, en particulier sur toutes mesures de lutte contre la maladie de Covid-19. Deuxièmement, en raison de mon rôle de leadership au sein de l’église et de la communauté, je continue à les impliquer de voir la meilleure façon de faire nos activités quotidiennes pour atténuer l’effet de Covid-19. En tant que membre du réseau YALI, j’ai suivi des cours en ligne sur la meilleure façon de protéger ma communauté ou ma société. Je promeus la communication efficace sur la santé qui illustrent le besoin de partager des informations vérifiables, fiables et exploitables qui influencent la décision saine. Le messager doit être conscient de ce dont il parle et comprend son audience. Ma charmante femme essaie de faire des tâches ménagères, de lire et d’interagir avec ses élèves.

Message à mes frères et sœurs partout dans le monde, Covid-19 présente une situation parfaite pour exercer et pratiquer nos compétences innovantrices et créatives, cultiver notre acte humain de tout faire correctement pour prioriser notre vie, nos familles et nos pays. Cela amplifie le besoin de penser globalement lorsque nous agissons localement. Notre action quotidienne devrait contribuer positivement à aplanir la courbe de croissance de Covid-19, de combattre positivement la pandémie de Covid-19, de se laisser coopérer et suivre les directives du gouvernement.  Tout programme volontaire devrait être canalisé de la bonne manière car nous nous assurons que nous faisons partie des solutions et non de problème. Continuons à faire la bonne chose et prions Dieu de pardonner nos péchés, de bénir et de protéger tous les gens qui doivent se mettre devant dans la lutte contre cette pandémie.

David Tuitoek, Kenya

Pour assurer ma sécurité et celle de ma famille au milieu de la pandémie, je fais effort pour :

  • Obtenir les bonnes informations sur COVID 19. Il y a beaucoup de fausses communications alarmistes et négatives.
  • Respecter la distance sociale en évitant les rassemblements, ne pas assister aux réunions de l’Église, y compris la messe physiquement
  • Pratiquer une hygiène de vie et un bon style de vie en lavant mes mains régulièrement avec des désinfectants à base d’alcool,
  • Prendre une alimentation équilibrée qui est plus organique, des fruits riches en vitamines, de l’exercice quotidien pour moi et ma famille
  • Prier ensemble en famille pour apporter espoir et apaiser les peurs
  • Collaborer avec d’autres professionnels dans la collecte de fonds pour nos établissements de santé catholiques

Pour occuper mon temps durant le confinement, je fais des lectures de la Sainte écriture et prière. Je travaille aussi, apparemment, mon secteur est classé comme services essentiels. J’ offre un soutien aux personnels d’assistance sanitaire et humanitaire. Je fais un peu de sport pendant au moins 30 minutes par jour. A part cela, les travaux de recherche et rédaction, et la coordination des collègues professionnels dans nos différentes interventions

Message: COVID 19 a révélé la fragilité humaine, mais dans le même ordre d’idées, il a montré que nous avons davantage besoin les uns des autres. Cette pandémie a besoin de la coopération de tous. Cela arrivera, Dieu nous aime. C’est un temps d’introspection, de discernement, de reconnexion et de prière. Nous en sortirons mieux.

Albert Dhafana, Zimbabwe

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